Stéphane, c’est un couteau suisse : à la fois perfectionniste, grand orateur et joyeux, il va participer à une table ronde sur la charge mentale, former des équipes à la prévention des RPS et animer une conférence sur la déconnexion, la même semaine ! C’est que la qualité de vie au travail, c’est essentiel pour lui qui a vécu plusieurs burn-out… Il est probablement le plus assidu des membres du collectif et sa motivation infatigable est contagieuse.

Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?

Je suis un “Chasseur de stress”. J’ai une formation de coach et de sophrologue, spécialiste du stress et du burn-out. J’interviens dans le cadre de conférences, d’ateliers et de formations. J’apprends notamment aux salariés et aux managers à changer de regard sur le stress, à mieux gérer leur mental et leurs émotions, à déconnecter sans tout couper, à cultiver l’optimisme ou à lâcher prise pour vivre mieux au travail et en télétravail. En prenant conscience que le stress n’est pas un ennemi, ils peuvent en faire un allié, voire un levier de performance. Au-delà de la gestion du stress, c’est une véritable panoplie de super-héros que j’offre aux collaborateurs en leur apprenant à tomber le masque et à développer leurs super-pouvoirs que sont les soft skills.

Qu’est-ce qui t’a motivé à faire ça ?

Tout simplement un burn-out ! J’ai expérimenté durant de nombreuses années l’impact du stress sur ma vie personnelle et professionnelle. A l’époque, j’étais un manager sur impliqué, sur-engagé et passionné par mon métier. Je pensais que le stress était mon moteur, et qu’il me permettait de « tenir bon ». Insidieusement, je l’ai laissé gérer ma route comme un GPS que je n’écoutais pas lorsqu’il me soufflait avec insistance de prendre la sortie. Cependant, il m’a mené sur des chemins chaotiques qui ont abouti à un violent burn-out, mais étonnamment salvateur. Cette sortie de route accidentelle m’a amené à prendre une nouvelle voie pleine de sens, puisque j’ai décidé de me consacrer prioritairement à la prévention du stress et du burn-out dans le monde du travail.

Qui sont tes clients ?

J’interviens dans de nombreux secteurs d’activité pour des entreprises et des organisations aussi différentes que les groupes Adagio, Aéroports de Paris, Chanel, Edf, Eiffage, Engie, Heineken, Ikea, Louvres Hotels Group, Suez, Technip ou la Ville de Paris.

Depuis la crise sanitaire, les thématiques les plus plébiscitées sont la gestion du stress et des émotions, la déconnexion numérique et surtout l’optimisme.

Depuis 2022, les DRH portent un intérêt particulier pour l’accompagnement de leurs managers sur ces différents sujets et sur leur formation aux soft skills.

Quel est ton rôle dans le collectif ?

Chaque intervenant participe au collectif en y apportant, au-delà de son expertise, son histoire, son vécu et sa personnalité. J’espère contribuer à l’ADN du collectif en tant que Happyculteur, résolument joyeux et optimiste.

Une anecdote ?

Je vais te raconter comment comment j’ai surmonté ma peur de la prise de parole en public.

Enfant, je montais régulièrement sur scène pour dans mon club de théâtre, et j’adorais ça. Plus tard, en tant que guide touristique, parler dans un micro était chose naturelle. Cela s’est compliqué lorsque je suis devenu manager dans un groupe international…

En 2002, nommé aux Trophées de l’événementiel, j’ai pris la parole devant 200 professionnels pour un pitch de quelques minutes. J’ai buté sur les mots que je maîtrisais parfaitement. Je m’étais créé un « enjeu » avec des phrases mentales comme « Je vais me planter »…

Il m’a fallu 15 ans pour prendre la parole en public à nouveau, lorsque j’ai animé ma première conférence rémunérée sur le stress. Terrorisé à l’idée de renouveler cette expérience traumatique, j’ai finalement pris conscience que je ne n’avais vécu qu’un seul échec mais que, surtout, j’étais le seul à le percevoir comme un échec. C’était devenu une croyance limitante !

Et si je prenais cette épreuve comme un jeu ? Et si je lâchais prise ?
400 interventions plus tard, je retrouve l’excitation enfantine de mon passé à chacune de mes conférences.

Le mot de la fin ?

Je citerai Albert Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! »

Envie de connaître Stéphane ?

PARLONS-EN !